1889, le mariage de Marcel avec Marie-Antoinette Rispal

acte de mariage

Marcel se marie donc avec Marie-Antoinette Rispail le samedi 2 mars 1889, à 10 h du matin, à Montaigu. (quelques jours avant l'inauguration de la Tour Eiffel !) Il a 27 ans, vit toujours à Lastié avec ses parents. Il vient de terminer son service militaire qui a duré 4 années et est maintenant cordonnier.

Son père, Jean Lacroix  a 66 ans et sa mère Jeanne Marie Doumerc 59 ans et ils sont cultivateurs.

Marie-Antoinette, elle a 18 ans, elle est née le 13 octobre 1871. Elle est sans profession et vient de perdre son père Jean Charles 3 mois avant. Il avait 50 ans...Sa mère Marie Maxes est présente, elle a 39 ans. 

Un contrat de mariage a été passé devant Maître Blanié de Montaigu le 1er Mars ( voir en 2ème partie).

Témoins du mariage:

-Joseph Grenier, 38 ans secrétaire de mairie, Jean Grenier, 63 ans, propriétaire, François Cabrit, 58 ans, greffier de paix, Etienne Vidal, 38 ans, garde-champêtre, tous les 4 habitant à Montaigu.

A noter tout le monde signe, sauf les parents de Marcel qui ne savent pas. Marie-Antoinette signe Rispail  ( nom inscrit sur son acte de naissance alors que tous ses ascendants se nomment Rispal sans i )

Le contrat de mariage 

Passé la veille du mariage auprès de Maître Blanié, notaire à Montaigu

Dans ce contrat les futurs époux déclarent vouloir se marier sous le régime de "sans communauté"

1/ les parents de Marcel donnent le consentement au mariage et lui font une donnation, en avance d'hoirie, de 1000 F qu'il ne pourra toucher qu'à leur mort. 400 F à la mort de la mère et 600 F à la mort du père.

2/ la mère de Marie-Antoinette, accepte aussi le mariage et  donne à sa fille, en avancement d'hoirie, la somme de 8500 F , argent qu'elle a eu sur des reprises de succession de son défunt mari. Mais elle garde "expressement et sa vie durant l'usufruit et jouissance de la somme de 4500 F sur le montant de ces reprises".

Les 3 proposent une vie en commun, au"même pot et feu". Mais si cette vie en commun ne convenait plus à Marie Maxes , les futurs époux devraient lui verser, en représentation de l'usufruit qu'elle s'est réservé, une pension de 200 F/trimestre et elle aurait la jouissance de la pièce du premier étage, la cuisine actuelle, qui donne sur la cour avec un droit de passage sur cette même cour.

Lecontrat est signé chez les futurs époux. La mère de Marcel ne signe pas car elle ne sait pas, son père non plus à cause "d'une faiblesse de vue"

Renonciation en usufruit

Quelques mois après, le 19 octobre 1889, Marie Maxes déclare "renoncer purement et simplement à la donation en usufruit qui lui a été faite par son mari dans leur contrat de marige fait le 13 mars 1867 à Castelsagrat.

La vie en commun a duré finalement peu de temps puisque Marie Maxès est morte 2 ans après le mariage de sa fille avec Marcel, le 4 août 1891, à Montaigu à l'âge de 42 ans (acte n°36)

Marie-Antoinette ne vivra pas très âgée non plus puisqu'elle décèdera le 7 février 1919 à l'âge de 48 ans...

Marcel se retrouve veuf, sans enfant, il a 57 ans...  

L'unique photo retrouvée où on peut voir Marie-Antoinette.

Comments

[alexandra]

Bonjour,



Bravo pour votre blog. C'est beau de faire vivre un souvenir tel que vous le faite, nous avons ainsi nous aussi l'impression de les connaitre.. J'ai dans ma généalogie des collatéraux de Cazes-Mondenard: COMBADAZOU Claire Pauline Jeanne née le 06/02/1883 qui à épousé le 05/01/1911 SIMET Célestin ( natif de Caylus) . Ce couple aura une fille Marie Honorine Lucie née le 04/09/1912 avant de divorcer en 1918.



J'ai partagé votre blog sur Facebook et viendrai régulièrement le voir.

Encore bravo

Amitiés généalogiques,

Alexandra